Lors du sommet climatique de la COP29 à Bakou, le Secrétaire général de l’ONU António Guterres a lancé un avertissement cinglant aux dirigeants mondiaux, face à une année 2024 marquée par des records de chaleur et des catastrophes climatiques sans précédent, il a exhorté les nations à agir immédiatement pour limiter le réchauffement climatique à 1,5°C et à renforcer le financement climatique.
« Le son que vous entendez est celui du tic-tac de l’horloge, nous sommes dans le compte à rebours final, et le temps ne joue pas en notre faveur », a-t-il déclaré. Guterres a souligné que la destruction climatique ne connaît pas de frontières, citant des événements tels que les ouragans, la montée des océans et les sécheresses, tous exacerbés par l’activité humaine.
Insistant sur la nécessité de « briser les murs du financement climatique », il a appelé à un soutien accru pour protéger les populations vulnérables et réduire les émissions mondiales de gaz à effet de serre.
Selon lui, les décisions prises aujourd’hui détermineront si le monde s’engage sur une voie de résilience ou sombre davantage dans le chaos climatique.
Le sommet de Bakou est un moment décisif pour unir les efforts internationaux face à l’urgence climatique, les appels de Guterres rappellent que chaque retard augmente le coût humain et environnemental que l’humanité devra payer.